Ascadys

On parlera ici de livres, de jeux de rôle (beaucoup), d'animés, de légendes et d'Histoire, de jeux vidéo, de cinéma, de web-séries et séries TV... Asseyez-vous au coin du feu et préparez-vous pour une longue veillée au Royaume de l'Imaginaire dont vous venez de franchir les portes...

Cinéma : Le Seigneur des Anneaux - anecdotes & parodie

Hugo Weaving : de la Matrice à l'Anneau

Interprète de l'agent Smith, l'Australien Hugo Weaving a enchaîné avec une autre franchise fantastique d'envergure, Le Seigneur des anneaux où il incarne Le Seigneur elfe Elrond et où il a croisé de nouveau le producteur Barrie Osborne. Avant de retrouver les plateaux de The Matrix reloaded et The Matrix revolutions... Il a ainsi attaché son nom à deux des plus grandes sagas fantastiques de ce début de siècle.


"Le Seigneur des anneaux" sur grand écran

Comme l'oeuvre littéraire de J.R.R. Tolkien, la saga du Seigneur des anneaux a été divisée en trois volets pour son passage sur grand écran, sous la direction de Peter Jackson. Entamée avec Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau en décembre 2001, elle est suivie par Le Seigneur des anneaux : les deux tours en décembre 2002, et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi en décembre 2003, les version longues et définitives des films sortant à chaque fois un an plus tard environ, au format DVD. Une autre adaptation avait précédemment vu le jour en 1978 : Le Seigneur des anneaux de Ralph Bakshi, un film d'animation initialement prévu en deux parties, avant qu'un échec commercial ne condamne la deuxième partie du projet. Deux téléfilms animés, The Hobbit en 1978 et The Return of the king en 1980, ont également vu le jour.


La saga des anneaux en chiffres

  • 860 millions de dollars de recettes dans le monde (313 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,8 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau
  • 910 millions de dollars de recettes dans le monde (337 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,9 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours
  • 300 millions de dollars de budget pour la trilogie
  • 100 millions de lecteurs dans le monde
  • 12 millions d'anneaux posés à la main pour les cotes de maille
  • 915 000 mètres de pellicule utilisée
  • 90 000 photos de tournage
  • 48 000 pièces d'armes et d'armures fabriquées
  • 20 602 participations de figurants au total
  • 20 000 dollars par costume pour la garde-robe d'Arwen (Liv Tyler)
  • 19 000 costumes
  • 15 000 éléments de costumes
  • 10 000 masques
  • 6 000 m² de surface pour les studios de Weta Workshop
  • 2 400 techniciens au total
  • 2 000 armes
  • 1 600 paires de pieds de Hobbits
  • 800 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours
  • Jusqu'à 700 acteurs sur certaines scènes
  • 600 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau
  • 550 heures de making-of
  • 400 pages de scénario filmées
  • 350 décors construits et plus de 100 lieux de tournage
  • 274 jours de prises de vues principales
  • Jusqu'à 250 chevaux pour une scène
  • 200 masques d'orques
  • 180 infographistes
  • 159 prothèse de nez pour Gandalf (Ian McKellen)
  • 150 costumes crées pour chaque civilisation
  • Une équipe technique allant jusqu'à 148 personnes sur certaines scènes
  • 114 rôles parlés
  • 45 techniciens de décors
  • 40 tailleurs, designers, cordonniers, brodeuses et bijoutiers (Département costumes)
  • 30 à 40 costumes par hobbit
  • 30 lieux vierges visités par l'équipe durant le tournage
  • 24h/24 de mise en marche des fours à latex durant 3 ans et demi, 365 jours par an, pour fabriquer tous les masques et prothèses dans les temps
  • 15 mois de tournage
  • 13 nominations aux Oscars et 4 statuettes (Meilleure musique, Meilleurs effets visuels, Meilleurs maquillages et Meilleurs photographie) pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau
  • 6 nominations aux Oscars et 2 statuettes (Meilleurs effets visuels et Meilleur montage sonore) pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours
  • 7 ans de développement
  • 5 équipes de prises de vue
  • 4 versions par épée (une version gros plan avec épée forgée à la main avec poignée sculptée et gravée, une version à l'échelle hobbit ou humaine, une version légère en aluminium, une version en caoutchouc pour les cascades)
  • 4 taille pour l'Anneau Unique (petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, anneau de 10 cm pour les très gros plans)
  • 3 films tournés simultanément
  • 2 forgerons
  • 1 Anneau, pour les gouverner tous...

Avant-propos de Peter Jackson

Le dossier de presse du Seigneur des anneaux : le retour du roi s'ouvre sur ces mots du cinéaste Peter Jackson :

"J'ai consacré ces sept dernières année de ma vie à écrire, réaliser et produire la Trilogie du Seigneur des anneaux. ce fut une odyssée épuisante, finalement assez proche de celle de nos personnages, Frodon et Sam, avec peu de sommeil, une vie qui n'a plus rien de normal et de nombreux moments où l'on se demande si on arrivera un jour au bout...

Aux deux années de préproduction ont succédé 274 jours de tournage, eux-mêmes suivis par trois ans de post-production. Chaque étape du processus de création apportait son lot de défis, pour lesquels le plus souvent, la solution était à inventer. Régulièrement, une question me revenait : n'aurait-il pas été préférable de faire autre chose que Le Seigneur des anneaux ?

La réponse a toujours été non. D'abord parce que j'ai eu la chance de travailler avec certains des acteurs et des techniciens les plus talentueux que l'on puisse trouver dans le monde. Pendant toutes ces années, chaque jour m'a prouvé que nous partagions une véritable passion pour l'oeuvre de J.R.R. Tolkien. Cet amour nous a donné l'énergie, le courage de tout surmonter ; il nous a poussés à donner le meilleur de nous-mêmes pour ces films. Je serai éternellement reconnaissant à New Line Cinema de m'avoir offert la chance de porter à l'écarn ma vision du Seigneur des anneaux.

Le professeur Tolkien a dit autrefois que 'la marmite de soupe, le choudaron de l'histoire a toujours bouillonné, et qu'y ont été continuellement ajoutés de nouveaux ingrédients, délicats ou moins raffinés'. A présent, je suis heureux de laisser ces films vivre leur vie dans ce monde et devenir ce que cette génération, ou les prochaines, voudront faire d'eux. Que ma contribution soit en fin de compte jugée 'délicate ou moins raffinée' n'est pas essentiel pour moi. désormais, elle existe. La Trilogie ne m'appartient plus, elle est maintenant entre les mains de ceux pour qui ces films ont été faits : les gens qui aiment ces livres et ont toujours aimé le cinéma"
.


Multiples retours en Terre du Milieu pour l'équipe du film

Dès la préparation du projet, Peter Jackson avait demandé à disposer d'un budget pour retourner certaines scènes entre chaque film de la saga. il pouvait ainsi modifier et améliorer certaines prises de vues des différentes équipes de tournage, et ainsi affiner sa vision de l'histoire et des personnages. on estime ainsi que 20 % du Retour du Roi ont été refilmés par ses soins durant l'année 2003. Ces retours en Terre du Milieu étaient également l'occasion pour les comédiens et les techniciens de retrouver cette équipe devenue presque une famille...


"Approved P.J."

Durant la pré-production, un tampon spécial "Approved P.J." ("Approuvé par Peter Jackson") fut crée, afin d'être appliqué sur les dessins et designs acceptés par le cinéaste. Chaque designer et artiste n'attendait qu'une seul chose : que leur dernière création soit tamponnée "Approved P.J." !


Une distribution française onéreuse

La distribution française de la trilogie réalisée par Peter Jackson a coûté très cher. Metropolitan FilmExport a en effet acquis les droits de distribution des trois films pour la modique somme de 100 millions de francs.


Une cassette pour les gouverner tous...

A l'origine, Elijah Wood n'avait que peu de chance de participer à l'aventure du Seigneur des anneaux : en effet, Peter Jackson souhaitait engager des comédiens britanniques pour incarner les Hobbits. L'acteur, américain, désirait tellement incarner Frodon qu'il travailla en conséquence pour modifier son accent. Et pour convaincre le réalisateur de ses qualités, il lui envoya un bout d'essai, filmé par son ami et cinéaste George Huang, dans lequel, vêtu à la Hobbit, il arpentait les collines dans la peau de Frodon. Des efforts qui portèrent leurs fruits : Peter Jackson avait trouvé son Porteur de l'Anneau.


La naissance du projet

C'est en 1994 que l'idée vient à Peter Jackson d'adapter Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Un pari osé qu'il défend bec et ongles : après avoir refusé l'offre de Miramax qui voulait en faire un seul et unique film, le réalisateur présente son projet à la maison de production Fine Line et au distributeur New Line. En leur dévoilant un petit film en images de synthèse basé sur la trilogie, il parvient à les convaincre du potentiel d'un tel défi. C'est le début d'une grande aventure.


Un casting très particulier

Parallèlement au casting des comédiens principaux, déjà loin d'être aisé, la production a du se pencher sur le casting des figurants, qui a demandé énormément d'efforts. Les personnes recherchées devaient en effet correspondre à des profils bien définis, chacun devant correspondre à une civilisation précise du monde de Tolkien (Hobbit, Nain, Elfe...).


Parler le language elfique...

Le tournage de la trilogie n'a pas seulement été éprouvant physiquement pour les comédiens. Ceux-ci ont, en plus, été amenés à parler le langage elfique, jamais utilisé oralement. Pour ce faire, ils ont disposé de l'aide d'Andrew Jack, un répétiteur dialectes et langues inventées qui leur a enseigné la phonétique pour donner vie à cette langue bien étrangère pour eux.


Un couple inséparable

Peter Jackson a toujours travaillé en collaboration avec sa femme. Depuis Meet the Feebles, Frances Walsh, la compagne du néo-zélandais, agit en tant que co-scénariste de tous ses films. Après avoir été productrice exécutive de Fantômes contre fantômes, elle se charge également de co-produire Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Inséparables, on vous dit...


Peter Jackson : une seconde adaptation

Peter Jackson n'est pas le premier à se lancer dans le pari fou d'adapter la trilogie du Seigneur des Anneaux. Avant lui, en 1978, Ralph Bakshi avait tenté l'expérience, mais sous la forme d'un dessin animé. Le résultat n'avait pas convaincu les puristes, accusant le film d'animation de ne pas véritablement rendre justice à l'oeuvre de Tolkien. A noter que dans ce dessin animé, l'acteur John Hurt prête sa voix au personnage d'Aragorn.


Stuart Townsend évincé

Le comédien irlandais Stuart Townsend ne connaîtra pas la sensation de jouer dans la trilogie. Premier choix de Peter Jackson pour incarner le personnage d'Aragorn, il est rapidement et sans ménagement écarté du projet en raison de "divergences artistiques", selon New Line. C'est Viggo Mortensen qui sera finalement Aragorn, fils d'Arathorn, alias Grand-Pas. Un rôle qui lui fut proposé alors que le tournage avait déjà commencé, et qu'il accepta sans aucune préparation, persuadé par henry, son fils de 12 ans, qu'il devait participer à cette aventure unique...


26 minutes pour patienter

L'attente autour de la trilogie étant énorme, la production a souhaité, en amont, proposer un montage de 26 minutes à des journalistes privilégiés, cela afin de mettre intelligemment l'eau à la bouche à la planète cinéma. Ce montage, impressionnant, a été projeté pour la première fois en 2001, lors du Festival du Film de Cannes.


Christopher Lee et son rôle...

Le légendaire comédien Christopher Lee incarne le personnage du magicien Saroumane dans la trilogie. Mais à l'origine, il manifestait plutôt l'envie d'incarner l'autre magicien, Gandalf. Les cascades effectuées par ce dernier ont cependant contraints Christopher Lee, trop âgé, a renoncer à son désir initial. Une satisfaction pour Peter Jackson, qui ne voyait que lui pour interpréter Saroumane.


Des "caméos" pour Peter Jackson

Peter Jackson a l'habitude de faire une petite apparition clin d'oeil dans chacun de ses films. Ainsi, dans La Communauté de l'anneau, on l'aperçoit furtivement dans le rôle d'un habitant du village de Bree. Dans Les Deux tours, il incarne un soldat défendant le gouffre de Helm lors d'une bataille épique. Saurez-vous le reconnaître ?


Deux projets avortés...

A en croire l'acteur Christopher Lee, Peter Jackson n'est pas le seul à avoir voulu porter la trilogie de J.R.R. Tolkien sur grand écran. Le chanteur Sting et le metteur en scène John Boorman auraient en effet été un temps intéressés par l'aventure.


Un Frodon peut en cacher un autre !

C'est Elijah Wood qui le dit : à l'origine, ce n'est pas lui qui devait incarner Frodon, le personnage central de la trilogie sur grand écran, mais Dominic Monaghan. Quand Peter Jackson a visionné la cassette vidéo envoyée par Elijah Wood, la révélation a cependant été immédiate : celui-ci EST Frodon. Dominic Monaghan n'a, lui, pas trop perdu au change, puisqu'il a hérité au final du rôle de Merry, camarade hobbit de Frodon.


Hobbits = "Beatles" ?

Durant le tournage du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, Peter Jackson a donné un surnom bien particulier aux quatre acteurs qui incarnent les hobbits. Grand fan des Beatles, il leur a en effet donné à chacun le nom de l'un des membres du groupe ! Pour l'anniversaire de Peter Jackson, les quatres acteurs lui ont rendu la pareille en lui offrant une photo d'eux déguisés en Beatles !

 

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Un tournage épuisant


Le tournage de la trilogie a été particulièrement éprouvant pour les comédiens. Certaines des journées de travail pouvaient durer jusqu'à plus de 16 heures et pour les hobbits, la pose des prothèses en latex à leurs pieds durait plus d'une heure. Sean Astin, qui incarne Sam, est ainsi ressorti épuisé du tournage à la fin duquel il a perdu une douzaine de kilos.



3 films en simultanés !

Si Robert Zemeckis avait tourné deux épisodes de la saga Retour vers le futur en même temps, Peter Jackson est le seul cinéaste à avoir tourné trois films de manière simultanée, avec l'aide de pas moins de cinq équipes. C'était selon lui l'unique moyen de mener à terme, au niveau économique, cet ambitieux projet.


Une amitié qui dépasse le cadre du film...

Non contents d'être deux amis inséparables dans Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, où ils incarnent respectivement Frodon et Sam, les comédiens Elijah Wood et Sean Astin sont aujourd'hui, paraît-il, les meilleurs amis du monde en dehors des plateaux. Un parallèle bien sympathique...


Un Viggo Mortensen déchaîné!

Le moins que l'on puisse dire est que Viggo Mortensen a pris très à coeur son rôle d'Aragorn dans Le Seigneur des anneaux. Il a lui-même effectué toutes ses cascades et s'est cassé une dent lors d'un coup d'épée malheureux. Pas troublé pour un sou, le comédien a immédiatement demandé de la glue pour recoller sa dent cassée et reprendre le tournage aussi vite que possible ! Autre témoignage de l'importance qu'il accordait au film et de sa méthode pour s'imprégner de son rôle, le comédien ememnait son épée partout avec lui (au restaurant, en voiture...) et dormait même avec ! Il lui est même arrivé de dormir avec son cheval...


Un génie qui accouche d'un succès colossal...

C'est en 1892 que naît J.R.R. Tolkien, en Afrique du Sud. Ce britannique exerce d'abord en tant que lexicographe pour un dictionnaire puis devient professeur de langue et de littérature anglaise aux universités de Leeds et d'Oxford. Spécialisé dans les dialectes anglo-saxons, J.R.R. Tolkien est aussi passionné par les langages nordiques et les langues imaginaires. Il sera d'ailleurs le créateur de deux langue complètes : le Quenya et le Sindarin, parlers elfiques que l'ont peut entendre dans le film. C'est en cherchant un cadre historique pour ces langues qu'il invente la Terre du Milieu.

En 1937, il publie Bilbo le Hobbit, premier roman qu'il destine aux enfants. Mais c'est en 1954 et 1955 que J.R.R. Tolkien entre dans la légende avec la publication de la suite de Bilbo, l'immensément long et beaucoup plus sombre Seigneur des Anneaux. Avec ce livre, il entendait doter d'un grand ensemble mythologique son pays, qui en était dépourvu. Les Anglais ne sont d'ailleurs pas des ingrats puisqu'ils ont élu son livre meilleure oeuvre du 20e siècle. Près de 200 millions de lecteurs dans le monde ont vibré à la lecture de ce classique au confluent de la littérature (pour ses procédés narratifs) et du mythe (pour sa façon de parler à l'inconscient collectif à travers des symboles universels).


La rencontre de Christopher Lee et Tolkien

De tous ceux qui ont participé à l'aventure cinématographique du Seigneur des Anneaux, Christopher Lee est le seul à avoir rencontré l'auteur de la saga J.R.R. Tolkien, avec qui il a pu partager quelques mots. Un privilège pour le comédien qui avoue également avoir acheté la trilogie littéraire dès sa parution en 1954 et 1955.


Un tatouage sous le signe des Elfes

Afin de marquer la fin d'un tournage marathon et d'immortaliser à jamais une période importante de leur vie, tous les acteurs du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau se sont livrés à une petite fantaisie corporelle. Chacun s'est en effet tatoué le chiffre "9" sur le corps, avec cependant une particularité propre à l'univers de Tolkien puisqu'il était inscrit en langage Elfe.


Elijah Wood et l'Anneau unique

C'est Elijah Wood, interprète du Porteur de l'Anneau Frodon Sacquet, qui a hérité de l'"Anneau unique". Peter Jackson et sa femme et collaboratrice Fran Walsh lui ont remis ce cadeau lors d'une séances d'enregistrement de dialogues additionnels. Plusieurs exemplaires du maléfique artefact étaient bien entendu utilisés lors du tournage de la trilogie, mais le bijou dont a hérité le comédien est l'anneau majoritairement employé sur les plateaux. Un cadeau unique et magique.


Sean Connery écarté

Dès l'annonce de la mise en chantier de la trilogie, le nom de Sean Connery a immédiatement été murmuré par de nombreux fans de la saga pour le rôle de Gandalf. Le comédien a d'ailleurs proposé ses services à Peter Jackson en vue d'interpréter le puissant magicien. Le cinéaste repoussa pourtant l'idée, préférant un comédien moins connu. C'est Ian McKellen qui fut jugé le plus apte à capturer l'essence de ce personnage essentiel de la Communauté de l'Anneau.


Modifier les tailles

Pour illustrer à l'écran les différences de taille entre les Hobbits et leurs homologues humains, elfes et magiciens, l'équipe utilisa des perspectives forcées, plaçant les personnages les plus grands près de l'objectif de la caméra pour les faire paraître plus imposants que les semi-hommes. Autres astuces : un système de plates-formes et de poulies permettant aux comédiens de bouger en même temps que la caméra pour maintenir cette perspective forcée, la construction du décor à différentes échelles, l'utilisation d'images composites, de comédiens sur échasses ou de géants et de personnes de petite taille engagés comme doublure et portant pour certains des masques à l'effigie des héros du film...


Le souci du détail

Peter Jackson a parsemé son film de références à l'oeuvre de J.R.R. Tolkien et de petits détails peremttant à la Terre du Milieu d'apparaître plus réaliste. Les passionnés reconnaîtront ainsi les trois Trolls transformés en statues, lors d'une halte d'Aragorn et des Hobbits dans leur fuite vers Fondcombe. Autres clins d'oeil : les chants de Bilbon et Gandalf, la carte du Mont Solitaire de Bilbon (référence au roman Bilbo le hobbit), les présents de Galadriel (capes elfiques, broches et armes) ou encore la grâce des Elfes (Legolas ne s'enfonçant pas dans la neige sur les flancs du Mont Caradhras entre autres).

 

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Du sang noir pour la censure

Afin d'éviter une classification trop sévère défavorable à la carrière de sa trilogie, Peter Jackson a opté pour une solution efficace : écarter l'idée d'un sang rouge et donner du sang noir aux créatures maléfiques de Sauron et Saroumane (Orcs, Gobelins et autres Uruk-Haï). De sorte que les violents combats des trois films (dont la bataille du Gouffre du Gouffre de Helm du Seigneur des anneaux : les deux tours) soient moins "sanglants" visuellement et ne s'attirent pas les foudres des censeurs...


De la moquette pour respecter la nature

Des kilomètres de moquette furent utilisés par l'équipe du film pour ne pas détériorer la nature dans des endroits immaculés et vierges de toute civilisation où furent tournées certaines scènes du film.


Gollum : plus qu'un personnage numérique

Créer le personnage de Gollum, ancien Hobbit rongé par l'Anneau pour devenir une créature difforme, à la fois menaçante et pathétique, fut l'un des défis de la trilogie du Seigneur des anneaux. Crée via des logiciels d'animation de synthèse de pointe, ce personnage devait avant tout être le plus crédible possible, notamment de par ses nombreuses interactions avec Frodon (Elijah Wood) et Sam (Sean Astin). Une réussite, qui tient pour beaucoup à la performance d'Andy Serkis. Tournant avec les autres acteurs dans un costume bleu/vert/blanc ensuite effacé au montage, il retourna ensuite toutes ses scènes en studio, couvert de capteurs de mouvements, puis les reprit une nouvelle fois derrière le micro pour doubler la créature et numériser ses expressions faciales : de nombreuses heures de travail, qui font de lui l'acteur ayant fourni le plus gros travail sur la trilogie du Seigneur des anneaux !

Outre sa gestuelle, son apport fut essentiel au niveau de la voix de Gollum : "Je me sens lié à ce son sur le plan émotionnel. Pour moi, la voix de Gollum laisse transparaître sa douleur cachée. Ses souvenirs, ses émotions sont prisonniers quelque part dans sa gorge. Rien qu'en faisant sa voix, je suis entré immédiatement dans la dimension physique de Gollum, et j'ai incarné le rôle comme si je jouais réellement à l'image", explique Andy Serkis. Une performance saluée par Peter Jackson-"Gollum est probablement le personnage virtuel le plus ‘humain' qui ait jamais vu le jour dans un film. Il est né de l'acteur"-, mais également par le studio New Line qui souhaite obtenir une nomination à l'Oscar du Meilleur second rôle en 2003 ! Une première pour un personnage numérique...

 

 

 

Massive : la vrai magie du "Seigneur des anneaux"

La transposition au cinéma de la trilogie du Seigneur des anneaux n'aurait pas été possible sans un logiciel d'animation capable de transposer à l'écran les gigantesques scènes de batailles imaginées par J.R.R. Tolkien. Ainsi, les techniciens du studio Weta Workshop ont mis au point le logiciel Massive, qui offre à Peter Jackson la possibilité de créer d'innombrables entités numériques, chacune dotée de sa propre personnalité et de sa propre indépendance. En résultent des scènes de combat incroyablement réalistes, où les combattants artificiels ne répètent plus des mouvements préprogrammés mais agissent et réagissent en fonction de leur environnement. Dévoilé dans le prologue du Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau, Massive fut l'un des outils essentiels sur Le Seigneur des anneaux : les deux tours et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi, notamment lors de la scène du Gouffre de Helm.

"J'ai mis au point ce programme en l'imaginant comme une vie artificielle, et non en la considérant comme un système d'animation de foule", explique le concepteur du programme Stephen Regelous. "Massive travaille en créant des agents qui possèdent leurs propres caractéristiques aléatoires et ont la capacité de prendre leurs propres décisions dans une situation de foule. Pour que ces agents réagissent naturellement à leur environnement, il fallait qu'ils disposent des même sens que nous, humains, pour l'appréhender. Ils sont donc dotés de la vision, de l'audition, du toucher –ils entrent en collision avec les autres agents. Ils perçoivent leur environnement. Chaque agent est en outre doté de ses propres traits de caractère : l'agressivité, l'audace, la lâcheté... Il faut y ajouter les paramètres qui définissent quel est leur degré de saleté, leur taille, leur fatigue. Il y a d'innombrables paramètres qui entrent en jeu pour déterminer comment ces agents se comportent. Ce sont des entités uniques".

"Chacun de ces agents a une cerveau, une intelligence artificielle", reprend le directeur technique de Massive Geoff Tobin. "Une partie du cerveau de ces agents décide quelle action à accomplir selon le contexte, l'instant, et l'autre partie transmet des informations sur le type de terrain, les ennemis qui l'environnent, les alliés, les déplacements. D'une certaine manière, ils ne sont pas si différents de vrais figurants !"

Pour Richard Taylor, responsable de Weta, "chacun de ces personnages possède son propre éventail de mouvements militaires, son répertoire d'action. Tous ces éléments ont été intégrés aux personnages. Chaque personnage numérique a été crée dans les moindres détails : il devait donner l'impression de posséder sa propre volonté, sa propre détermination, pour compléter le jeu des acteurs réels. On ne devait absolument pas déceler la différence. (...) Certaines des scènes que l'on voit au Gouffre de Helm défient l'entendement : ces batailles titanesques créées par massive avec des dizaines de milliers de soldats qui s'agitent dans une atmosphère de colère et de mort, et tout cela a été crée numériquement..."

 

 

Fran Walsh : le cri des spectres

Etonnement, c'est la scénariste et femme de Peter Jackson Fran Walsh qui prête sa voix au cri inhumain des spectres de l'anneau (les cavaliers noirs). Ne parvenant pas à trouver de son assez effrayant, les bruiteurs "jetèrent leur dévolu" sur Fran Walsh sur les conseils de Peter Jackson. Un pari gagnant...


L'étalonnage numérique

Très tôt, Peter Jackson et ses producteurs décidèrent d'utiliser l'étalonnage numérique sur la trilogie. Cette technique consiste à numériser le film, puis revoir chaque scène et modifier leur éclairage pour obtenir une photo unifiée, et finalement retransposer le long métrage sur pellicule. La trilogie du Seigneur des anneaux mêlant prises de vues réelles, miniatures, images de synthèses et images composites, cette technique était essentielle pour donner à la saga une unité de ton et de couleurs.


Un premier montage de 5 heures pour le premier film

Le premier montage de La Communauté de l'anneau durait environ cinq heures ! Peter Jackson dut donc se résoudre à de nombreuses coupes et sdécida, avec ses collaborateurs, de recentrer l'histoire sur la quête de Frodon. La durée du film fut ainsi réduite à un peu moins de trois heures. Une version longue du film, proposée en DVD, comporte près de trente minutes de scènes supplémentaires.


Quand Boromir a le vertige...

Effrayé par la perspective de reprendre l'hélicoptère après un premier voyage mouvementé, Sean Bean, interprète de Boromir dans La Communauté de l'anneau, refusa de remonter dans l'un des appareils nécessaire pour transporter les comédiens sur un lieu de tournage inaccessible. Il prit donc sa voiture et termina le trajet à pied, escaladant deux heures durant les collines pour rejoindre ses partenaires !


1er jour de tournage

Le premier jour de tournage officiel de la trilogie fut celui de la scène de La Communauté de l'anneau où les quatre hobbits doivent se cacher sous une souche pour échapper au sinistre Cavalier noir sur le chemin dans la forêt.


Sean Astin, l'ange gardien d'Elijah Wood

Comme son personnage de Sam dans la trilogie, Sean Astin fut un véritable ange gardien pour Elijah Wood (Frodon). Sans cesse sur le qui-vive concernant la sécurité de son partenaire, il l'aidait à résoudre tous ses problèmes, comme notamment le jour où ce dernier oublia ses clés dans son appartement. Sean Astin prit toute l'opération en main, appelant le serrurier et s'occupant de toutes les démarches à faire, pour que son collègue et ami puissent garder l'esprit tranquille...


L'Anneau unique = l'alliance du producteur

Crée par une équipe spéciale de joaillier, l'Anneau unique fut forgé dans quatre tailles différentes : petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, ainsi qu'une version de 10 centimètres de diamètre pour les très gros plans. Sa forme est notamment basée sur celle de l'Alliance du producteur Rick Porras.


Créer Hobbitebourg

Hobbitebourg était essentiel à l'histoire : il devait témoigner du "paradis" pour lequel se bat Frodon. Le village des Hobbits fut donc créer largement en amont du tournage, basé sur les croquis de John Howe et Alan Lee. Les plantes, fleurs, arbres et potagers furent plantés un an avant le début du tournage, pour donner à ce décor naturel une véritable authenticité et un air de vécu.


Peter Jackson dans le rôle de Bilbon !

Un mois avant le début du tournage, Peter Jackson et quelques collaborateurs répétèrent la scène de dialogue entre Bilbon (Ian Holm) et Gandalf (Ian McKellen) dans le décors de Hobbitebourg, afin de préparer leurs angles de prise de vue. Peter Jackson en personne se glissa dans la peau de Bilbon et livra une très bonne performance, tandis qu'un technicien muni d'un masque incarnait Gandalf. Quant au producteur Rick Porras, il jouait le rôle de Frodon.


Une aide de George Lucas

Utilisant la technique dite de "Prévisualisation" pour visualiser en amont du tournage les scènes difficiles du film (requérant notamment de nombreux effets visuels), l'équipe de Peter Jackson reçut une aide bienvenue en la personne de George Lucas et son producteur Rick McCallum. Ces derniers les invitèrent même au légendaire Skywalker Ranch afin de partager leurs informations sur cette technologie, et de visionner au passage les premières images de Star wars : épisode 2 - L'Attaque des clones...


L'importance des story-boards

Afin d'entreprendre le tournage simultané de trois films, le travail de préparation en amont de la production fut évidemment essentiel. Peter Jackson et son équipe travaillèrent donc d'arrache-pied sur les story-boards du film durant 4 à 5 ans !


Christopher Lee et Tolkien

Le seul acteur de la saga à avoir rencontré J.R.R. Tolkien (l'auteur des livres du Seigneur des Anneaux) n'est autre que Christopher Lee, qui interprète Saroumane.


Kylie Minogue pour Galadriel

La chanteuse Kylie Minogue a postulé pour avoir le rôle de Galadriel, mais en vain. D'après Elijah Wood, Peter Jackson refusa qu'elle incarne Galadriel car elle était trop petite.


4 Oscars

Ce film a remporté 4 Oscars.


Jeremy Irons

L'acteur britannique Jeremy Irons aurait pu jouer dans le seigneur des anneaux.


Billy Boyd : acteur et chanteur

L'interprète de Pippin, le hobbit, ami fidèle de Frodon chante lui même la chanson que son personnage offre au Seigneur Denethor (John Noble) dans "Le Retour du Roi".


 

Un match de cricket pour une bataille

Peter Jackson et son équipe technique se sont rendus à Wellington en février 2002 pour assister à un important match de cricket opposant la Nouvelle-Zélande à l'Angleterre. Le but de la manoeuvre : enregistrer les bruits et autres clameurs de la foule afin de simuler les cris de guerre et sons des Orcs au combat pour la séquence de la bataille du Gouffre de Helm du Seigneur des anneaux : les deux tours. A la mi-temps, les 25 000 spectateurs se sont prêtés au jeu sous la baguette de Peter Jackson, et ont notamment simulé une armée en marche en frappant du pied contre les gradins ou se cognant la poitrine en cadence, avant d'entonner un chant de guerre orc dont les paroles étaient diffusées sur écran géant. Les spectateurs ont ensuite été mis à contribution pour simuler des chuchotements pour les scènes de la forêt de Fangorn.


Bâtir Edoras

Edoras, la capitale de Rohan, fut l'un des décors majeurs de la trilogie. Erigés au sommet de Mount Sunday, colline de 600 mètres de hauteur à une heure de toute civilisation, cette ville demanda également la construction de routes et pont provisoire, pour transporter hommes et matériel, l'équipe technique et les acteurs étant amené sur les lieux chaque matin et ramenés chaque soir. Ce décor, fortifié pour résister à des vents de 130 kilomètres/heure, demanda six mois de construction et six mois de "déconstruction" pour rendre au paysage son aspect originel.


Sylvebarbe : l'homme arbre

Matérialiser les Ents, le peuple végétal et gardien de la forêt mêlant caractéristiques humaines et végétales, fut l'un des autres défis de l'équipe des effets spéciaux. Ils choisirent d'illustrer leur chef, le vénérable Sylverbarbe (Treebeard en version originale), en mêlant images de synthèse et modèles animatroniques de 4,50 mètres de hauteur. C'est John Rhys-Davies, déjà interprète du Nain Gimli, qui prête sa voix à ce personnage étrange...

Eric Sainden, responsable de l'animation des Ents, revient sur les difficultés à donner la vie à ces créatures : "La première difficulté des ces personnages est que les arbres ne sont pas des créatures imaginaires : tout le monde sait à quoi ils ressemblent... Les Ents ont été vraiment très difficiles à créer parce qu'il y a énormément d'interaction entre les branches, les feuilles, les racines qui poussent dans le sol même quand ils marchent... Ils interagissent également avec les personnages réels. Il y a des écorces qui bougent, qui s'entrechoquent, sur les joues, les yeux. Les arbres devaient prendre vie". Pour Joe Letteri, également technicien sur les Ents, "Sylverbarbe est une créature fantastique. Le grand défi avec lui a été d'unir le personnage numérique et la maquette réelle sans que l'on puisse dire où finit l'un et où commence l'autre".


Helm : tournage épique pour bataille légendaire

"Morceau de bravoure" du Seigneur des anneaux : les deux tours, la bataille du Gouffre de Helm a nécessité pas moins de quatorze semaines de tournage à l'équipe du film, de nuit et sous la pluie. Les prises de vues ont eu lieu dans une carrière transformée proche de Wellington en Nouvelle-Zélande, et mêlent images réelles, images de synthèse, miniatures et maquettes. Au final, la bataille est l'une des plus impressionnantes jamais tournées, et s'étale sur plus de quarante minutes.


Un acteur prête sa voix

Un des acteurs de la saga prête sa voix à un personnage. En effet, John Rhys-Davies, qui incarne Gimli, prête aussi sa voix à Sylvebarbe, l'Ent qui recueille Merry et Pippin.


 

Un descendant de Tolkien à l'écran

Petit-fils de J.R.R. Tolkien, Royd Tolkien, 34 ans, fait une apparition à l'écran dans le rôle d'un chevalier du Gondor.


L'origine de Gollum

La scène d'ouverture du Retour du roi met en scène la créature Gollum sous sa forme de Hobbit -alors prénommé Sméagol- et sa découverte de l'Anneau unique en compagnie de son cousin Déagol. Dirigée par Frances Walsh, scénariste de la saga et épouse de Peter Jackson, cette séquence dévoile le vrai visage d'Andy Serkis, interprète de Gollum jusqu'alors remplacé par le personnage numérique.


Cinq morts pour Saroumane ?

Selon la rumeur, cinq morts différentes auraient été filmées pour le personnage de Saroumane (Christopher Lee). Toutefois, le sombre magicien n'apparaîtra que dans la version longue du Retour du roi, Peter Jackson ayant jugé que ses scènes (d'une durée de 7 minutes tout de même) n'étaient pas forcément nécessaire à la version cinéma de son film, dont la durée excède déjà les trois heures.


Une araignée très attendue

Le combat opposant Sam et Frodon à la monstrueuse araignée Shelob/Arachne était assurément l'une des scènes les plus attendus de la trilogie. Initialement placé dans le second livre de la saga, cette séquence a pourtant éta décalée dans Le Retour du roi au cinéma, afin d'équilibrer les scènes des diférents personnages.

Monstre très attendu par les fans, Shelob/Arachne découle directement de l'arachnophobie de Peter Jackson : "J'avais l'habitude de jouer dans la cave de mes parents quand j'étais plus jeune, là où ces Atrax Robustus (une espèce d'araignée australienne) avaient leurs nids

. Chaque fois, je voulais jouer mais j'étais terrifié d'en croiser une et de la toucher par mégarde, ce que j'ai d'ailleurs fait à plusieurs occasions. Donc ma revanche était de baser Shelob sur cette araignée... (...) Ce que je trouve terrifiant chez les araignées, c'est leur façon de bouger rapidement, de se jeter sur quelque chose, de redémarrer puis de s'arrêter. C'est ce que je voulais retranscrire avec Shelob. J'ai donc donné des instructions aux animateurs de Weta pour que le monstre se déplace très rapidement, d'une façon étonnamment rapide pour sa taille. Et les scènes avec Shelob me terrifient véritablement !".


Le retour de Bruce Spence

Relativement peu connu, le comédien australien Bruce Spence fait en 2003 un retour impressionnant sur le devant de la scène, en apparaissant dans Le Seigneur des anneaux : le retour du roi et Matrix revolutions après avoir tourné dans Star wars : épisode 3 durant l'été. Avec la trilogie des Mad Max, l'acteur aura ainsi participé à quatre des plus grandes sagas fantastiques de l'histoire... Il n'apparaît toutefois que dans la version longue du Le Seigneur des anneaux : le retour du roi.


Tel père...

Alexandra Astin, la prpore fille du comédien Sean Astin, incarne sa fille dans le film.


Un décor déjà vu

Le décor naturel servant à la scène où Aragorn, Legolas et Gimli quittent le camp Rohirims pour s'aventurer dans le chemin dans la montagne menant au tombeau des morts est le même que dans la scène d'ouverture de "Braindead" (1992) : une scène que Peter Jackson situe d'ailleurs à Skull Island, la fameuse île de King Kong.

 

(Source : Allociné - Joris60, Xyrons, Miamsolo)

 


 

Voici une parodie de la scène du Conseil d'Elrond.

Elle a été réalisée par la chaîne MTV et est présentée

par Peter Jackson himself.

 

 

 
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